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Certains ont profité de cette longue neutralisation pour changer
leurs freins : ce fut notamment le cas de la Toyota N° 3 et de la Nissan
N° 21, les voitures d'Yves Courage étant affectées par
de mystérieux ennuis de freins (pédale spongieuse). Ces problèmes
sont désormais résolus sur la N° 21 mais pas sur la N°
13. Si la Porsche de l'Estoril Racing a renoncé suite à son
accrochage avec la Toyota (moteur endommagé suite à la fuite
d'huile), la nuit a également été fatale à
deux autres 911 GT2 : celle de Jarier-De Thoisy-Bourdais et celle de Palmberger-Ligonnet-Kaufmann,
toutes deux trahies par leur moteur. La Lola-Ford du Kremer Racing a également
renoncé, trahie par sa boîte de vitesses.
A 6hl5, l 'Audi N° 7 s'est trouvée arrêtée
en haut de la ligne de décélération et a été
ramenée à son box par les mécaniciens, d'où
elle est repartie neuf minutes plus tard. A 7h20, Alboreto était
signalé au ralenti dans les Hunaudières et rejoignait à
nouveau son box, où les mécaniciens du Joest racing entamaient
une... modification importante en changeant la commande de boîte
par palettes au volant par une commande toujours séquentielle, mais
par levier ! (la double commande n'était pas prévue sur les
Audi, contrairement aux Mercedes). Capello ne reprenait la piste qu'à
7h53, en 8ème position. Consolation chez Audi : la N° 8 poursuit
son excellente course en évoluant dans le même tour que la
Toyota rescapée. Si l'arrêt de l'Audi a fait le bonheur de
la Nissan N° 21, celle-ci n'a guère progressé dans la
hiérarchie en raison d'un fil de masse du démarreur qu'il
a fallu changer vers 7 heures du matin. Sous un soleil retrouvé,
c'est la Panoz de BrabhamBernard-Leitzinger qui a pris la 6ème
place derrière la surprenante BMW privée de Bscher-Soper-Auberlen.
La Courage de Pescarolo-Ferté-Gay a été retardée
par des soucis de température d'huile de boite et elle est devancée
au classement général par les meilleures GTS, qui sont toujours
les trois Viper du team Oreca, emmenées par celle de Beretta-Wendlinger-Dupuy.
Si tout va bien chez Oreca, le Paul Belmondo Racing a connu un réveil
difficile, les collecteurs d'échappement ayant dû être
changés sur les deux voitures. De plus, Clérico a perdu sa
roue arrière gauche à Mulsanne à son retour en piste.
Après avoir tenté de remettre la roue, Emmanuel parvenait
à rentrer sur trois roues à son stand, d'où il repartait
rapidement. Sur la PorscheKonrad, Kitchak est sorti au Tertre Rouge
suite à une crevaison mais lui aussi a pu rejoindre son stand.
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