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BMW confirme Il est 20H47 lorsque la Mercedes n°5, alors pilotée
par l'écossais Peter Dumbreck, qui se positionne dans le sillage
de la Toyota conduite par Boutsen pour tenter de lui ravir la seconde place,
perd ses appuis aérodynamiques entre Mulsanne et Indianapolis. Il
s'agit d'un phénomène identique à celui qu'a connu
lors des essais son compagnon d'écurie Mark Webber, et la voiture
se cabre totalement, effectue deux loopings complets, passe très
haut par-dessus les rails et disparait derrière les arbres. Le pilote
sort seul de l'épave de la Mercedes : une fois encore, la cellule
de survie a parfaitement rempli son office et si Dumbreck est "sonné",
il est indemne.
Heurs et malheurs chez Toyota
La course est relancée à 21h25, et la BMW n° l7 de
Kristensen-Lehto-Müller, qui occupait le commandement à 20
heures, reprend sa place. La Toyota n°2, qui s'est arrêtée
quatre tours après son ravitaillement (on parlait d'une ceinture
mal attachée) à 20h10, puis assez longuement pendant l'intervention
du "pace car" pour changer les disques de freins, conserve sa seconde position,
juste devant l'autre BMW V12 LMR officielle.
Et la Toyota n°1 ?. Elle a été également stoppée,
à 20h37, et l'on est intervenu pour réparer une fuite du
circuit hydraulique, très probablement au niveau de la boîte
de vitesses. Réparation effectuée le plus rapidement possible,
mais qui fait chuter la GT One de Brundle-Collard-Sospiri au-delà
de la 20ème place.
Tandis que l'Audi R8C n°10 paraît souffrir du même mal
que la n°9 que Christian Abt a dû laisser dans les Hunaudières,
transmission cassée, et multiplie les arrêts au stand, un
autre abandon est officialisé : celui de la Riley & Scott n°31
de Gache-Formato-Thévenin, qui souffrait depuis longtemps de problèmes
de surchauffemoteur. Un mal qui affecte aussi la n°32, même
si celle-ci continue. Deux autres voitures vont disparaitre avant 22 heures,
pendant que la Toyota n°2 revient manifestement sur la BMW de tête
: d'abord la Lola-Judd n°25 de l'écurie DAMS, si brillante en
début de course, victime d'une irrémédiable panne
du moteur ("j'ai entendu un grand bruit, puis il y a eu beaucoup de
fumée et j'ai tout juste pu regagner le box", dira Tinseau alors
au volant). Puis, vers 21h55, la Ferrari 333 SP de Policand-Baldi-Pescatori
s'arrête à son stand et ce n'est pas de bon augure.
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