|
|||
"Non, nous ne reviendrons
pas à la régulière sur la Toyota, qui tourne un peu
plus vite que nous !". Bob Wollek est lucide. Un peu déçu,
aussi, de n'étre à priori pas en mesure de s'imposer
-enfin ! - au Mans. Stéphane Ortelli est moins catégorique:
"il reste deux heures de course, rien n'est jamais joué ici et les
écarts sont encore très serrés". De fait, la N°29
paraît en mesure de rallier l'arrivée sans histoire. Mais
c'est Ortelli qui a vu juste !. A 12 heures 35, la Toyota est signalée
au ralenti après Mulsanne, puis arrétée à Arnage,
d'où la belle rouge à flammes blanches ne repartira pas,
arbre primaire de la boite de vitesses cassé.
La catégorie LMP1 parait définitivement promise à la Ferrari du Doyle-Risi Racing, qui précède la Kremer K8 d'Agusta-Copelli-Pompidou et une seconde 333SP, la N°3 de Moretti-Theys-Baldi qui a passé la Courage-Porsche AMPM de Terada-Fréon-Thévenin dans la dernière heure. Les Chrysler Viper-Oreca s'acheminent vers un doublé que ne peut plus contester la Porsche N°64 de Hurtgen-Ligonnet-Nearn, considérablement retardée par des problèmes de transmission. A 14 heures, un soleil voilé mais tout de méme présent salue le doublé des Porsche 911 GT1 : comme, les années précédentes Alexander Wurz puis Tom Kristensen, Laurent Aoello remporte les 24 Heures pour sa première participation, au sein d'un des équipages les plus jeunes du plateau (Mc Nish et Ortelli, le benjamin du trio). Les trois hommes donnent à Porsche son 13ème succés au Mans en tant qu'équipe officielle, et le 16ème si l'on tient compte des victoires de la Dauer et du spider Joest. Autre première historique: grâce à Hoshino, Aguri Suzuki et à Kageyama, troisièmes pour le compte de Nissan, un équipage 100% japonais accède au podium final dans cette édition des 24 Heures du Mans de bout en bout passionnante. | |||