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Toyota ? Porsche ? Nissan ? Marquée par de courtes averses rendant les conditions de piste très piégeuses, la nuit n'a pas bouleversé la hiérarchie en tête mais le réveil a été brutal pour Porsche. Grâce à un formidable relais de Laurent Aiello, la N° 26 s'était ménagée une petite avance sur la 25 alors que la Toyota concédait 4 tours. Reléguées à 8 et 9 tours, les meilleures Nissan semblaient hors du coup. Quant à la Courage, un câble accélérateur cassé l'avait immobilisée sur le circuit vers 4 heures du matin, la faisant chuter de la 4ème à la 9ème place. Malgré cela, Cottaz-Belloc-Goossens conservaient la tête des LMP1, suite aux abandons de leurs principaux rivaux. La Ferrari de Boullion-Sospiri-Policand renonçait vers 3 heures (boîte) et la Porsche de Raphanel-Weaver-Murry peu avant 6 heures (support de capot arrière cassé). Mais les évènements allaient se précipiter à partir de 5h55, lorsque Jorg Mûller traversait le bac à graviers de la première chicane des Hunaudières. il revenait au ralenti et rentrait dans son box pour une remise en état totale de l'avant. A 6h04, c'est la voiture de tête qui s'arrêtait, victime d'une surchauffe moteur. Les deux voitures de tête se retrouvaient au fond de leur box et à 6h21, la Toyota N° 29 pointait à nouveau en tête, avec trois tours d'avance. Mais à 7h50, la Toyota était à son tour poussée au fond de son box : pour la seconde fois depuis le départ, la pignonnerie de boite était changée. La Porsche de McNish-Ortelli-Aiello reprenait l'avantage à 8 heures précises avec 43" d'avance. A un tour, la Porsche N° 25 se retrouvait en lutte avec les Nissan N° 32 et 30. Celles-ci ont signé leur meilleur tour juste avant 8 heures, ce qui indique que le constructeur japonais à lancé son attaque : au trois quarts de la course, 6 voitures représentant trois marques peuvent encore espérer la victoire, ce qui est exceptionnel !. Les McLaren occupaient les 6e et 7e places après 16 heures de course, et si la N° 41 a renoncé des suites d'une sortie de route, la N° 40 de O'Rourke-Sugden-Auberlen occupe toujours une remarquable 6ème place, non loin des voitures de tête. Après une première partie de course époustouflante, la Courage N° 13 a fini par renoncer à 7h42, boite bloquée. Il faut aussi déplorer les abandons de la Riley & Scott de Gache (moteur), de la Toyota N° 28 de Brundle (sortie de route) et de la Ferrari de Ferté-Fabre-Migault (boite). En GT2, la Porsche de Jarier-Rosenblad-Donovan
a été trahie par sa transmission. La N° 62 du CJ Motorsport
ne s'est pas remise d'une sortie de route de John Graham. Chez Nourry,
Chereau et Haberthur, on a changé une transmission, la N° 68 étant
victime d'une crevaison. La Chrysler de Bell-Donohue-Drudi conserve donc
la tête devant la Porsche-Roock N° 64 de Hurtgen-Nearn-Ligonnet.
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