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1ère séance d'essais Brundle et Beretta en vedette, les records tombent ! Certes, il reste, ce soir,
une seconde session qui pourrait changer les données du problème,
pour peu que dame météo tienne ses promesses matinales. Bien
sûr, une "pole position" sur la grille de départ des 24 Heures
du Mans ne préjuge en rien de la suite des événements,
et moins encore de l'issue d'une course dans laquelle tout est possible.
A tout le moins envisageable et, le cas échéant, inimaginable
!. Les GT1 intouchables Si l'on s'imagine un instant
que les protos de pointe vont se mêler à la lutte pour les
premières places, l'illusion est de courte durée : alors
que la Porsche-Haberthur N°67 (Neugarten-Lagniez-Smadja), est stoppée
suite à de graves ennuis de boîte de vitesses, Brundle poursuit
imperturbablement son festival. A 19h30, le voici en 3'41"956, soit à
un souffle de la "pole" réalisée en 1997 par la TWR-Porsche
de Michele Alboreto !. Chez Porsche, on a envoyé Alan McNish, auteur
du meilleur chrono des essais pré qualificatifs du mois de mai (3'37"687),
l'assaut de la forteresse Brundle-Toyota. Les conditions atmosphériques
sont idéales, avec un beau temps assurant une piste sèche,
et une fraîcheur qui permet aux mécaniques de respirer à
l'aise. McNish s'empare de la seconde place, mais à plus d'une seconde
de la Toyota, alors que l'on pointe ensuite la première Mercedes,
la N°36 de Gounon-Bouchut-Zonta. En LMP1, la BMW N°1 occupe toujours
la tête mais ne paraît pas davantage en mesure que ses soeurs
de la catégorie d'inquiéter les GT1. La Porsche-Joest N°8
(Raphanel-Murry-Weaver) est d'ailleurs signalée en panne de boîte
dans la courbe des Hunaudières. Une GT2 sous les 4 minutes ! Peu avant 20 heures, McNish
et la Porsche GT1 N°26 parviennent à s'imposer en haut de la
première fiche de classement (3'40"843), tandis que Boutsen dépossède
Brundle de la seconde position, conduisant la formation serrée des
trois Toyota. Alboreto, 6ème, impose la Porsche-Joest N°7 à
la BMW N°1 en LMP1 (la meilleure Ferrari, la N°5 du team JB-Giesse,
pointe en 13ème position), et si la Viper-Oreca N°51 est toujours
devant en GT2, la Porsche N°60 de l'équipe Chereau-Larbre Compétition
fait la nique aux autres V10 américaines. La Porsche-Joest N°8
est à son stand, en proie à de sérieux problèmes
avec sa boîte séquentielle.
Hélary: "les 3'35" sont à notre portée" Mais la chute des records
n'est pas terminée ... Dès la reprise des hostilités,
profitant de la bonne fraîcheur favorable à son moteur turbocompressé
et du faible trafic, l'incontournable Martin Brundle réalise un
temps-canon: 3'36"552, record de 1997 et des préqualifications effacés
! Personne ne tentera de faire mieux et les hauts faits des deux heures
et demi qui s'égrènent lentement seront bien peu nombreux.
Chez les LMP1, la BMW N°1 a pris le relais de la N°2 à la
(vaine) poursuite de la Porsche-Joest N°7. Quant à la N°8,
boîte réparée, elle reprend la piste vers minuit et
aligne quelques tours rapides, comme la Porsche 911-GT2 Haberthur N°67,
dont la boîte a également retrouvé son efficacité.
Dans la catégorie, si les Chrysler ont poursuivi leur festival,
c'est la 911-Larbre de Goueslard-Chereau-Yver qui est la meilleure Porsche
alors qu'en GT1, la Panoz N°45 de Brabham-Wallace-Davies a encore progressé
et se classe 8ème, tant au "général" que dans la catégorie.
En LMP1, nette progression de la Courage à moteur Nissan N°13
que Cottaz classe juste derrière la Joest N°7 et les deux BMW.
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