La Courage de La Filière en lutte avec la Ferrari 333 SP pour l'accessit chez les protos

 Elle n'est plus vraiment dans la course, mais c'est avec regret que le public apprend l'abandon de la dernière Panoz en course, la No.54 de Wallace-Weaver-Leitzinger, qui stoppe définitivement à 10 heures 10 au ralentisseur Dunlop.
Autre abandon regrettable (mais ils le sont tous ! ), celui de la Porsche GT2 No.75 de Larbre Compétition. L'auto s'arrête au virage . . . Porsche, avec une transmission défaillante. Le manceau Bourdais, alors au volant, tente de réparer sur place. Il renonce à 11 heures 55, le mal étant trop profond pour trouver remède sans une intervention plus lourde.

Panique au Tertre Rouge lorsque la Courage de La Filière part en tête-à-queue pour se planter dans le bac à graviers: c'est la quatrième fois que le spider C36 est victime d'une telle mésaventure, toujours au même endroit. Le temps de repartir après intervention de la pelleteusel et la Ferrari 333 SP a ravi la huitième position à la française qui se lance à sa poursuite afin de récupérer un possible premier accessit chez les prototypes LMP. La catégorie GT2 a retrouvé sa physionomie initiale après les mésaventures des 911 No.78 et 74, de nouveau au commandement devant la Chrysler Viper No.61, pointée à dix tours des premiers, Neugarten-Martinolle-Lagniez.

 A quatre heures du drapeau, tandis que le soleil fait une timide apparition et qu'il reste officiellement vingt voitures en lice; la TWR Porsche est à un petit tour des leaders Dalmas-Kelleners-Collard, et la première des trois McLaren poursuivantes, la No.41 de Gounon-Raphanel-Olofsson, à deux tours. C'est beaucoup et, à ce stade de l'épreuve, bien peu ! Il faudra décidément attendre 16 heures pour risquer un pronostic ... définitif !