Communiqué de presse N° 22
12 heures - 13 heures
Les positions se resserrent
Dimanche 17 juin 2001
L'Audi n°1 pilotée par Emanuele Pirro a dû effectuer
une rentrée aux stands précipitamment pour changer de train
arrière. Cette réparation rapide des mécaniciens d'Audi
a tout de même permis le retour de l'Audi n°2 à seulement un tour.
Le suspense bat son plein à trois heures du dénouement
de cette 69e édition des 24 Heures du Mans. La victoire est désormais
plus indécise après un arrêt aux stands apparemment
anodin pour I`Audi n°1 pilotée par Emanuele Pirro.
Pourtant, cet arrêt a pris plus de temps que prévu lorsque
les mécaniciens ont décidé de changer le train arrière
de la voiture de tête. Après 6 minutes dans les stands, Emanuele
Pirro ne compte plus qu'un tour d'avance sur son dauphin, I'Audi n°2
de Christian Pescatori. Voilà qui annonce un final de toute beauté.
Autre retour à toute allure, celui de la Cadillac n°6 pilotée
par Max Angelelli. L'ltalien a battu par deux fois son record du tour et
a réussi à remonter en 7e place à la faveur, il est
vrai, des nombreux incidents sur la piste.
En effet, la Chrysler n°14 conduite par Seiji Ara a été
contrainte à l'abandon après que sa voiture a pris feu à
la sortie du virage de Mulsanne. Autres abandons confirmés, ceux
de la Courage n°18 et de l'Ascari n°21.
21, c'est également le nombre de voitures qui restent en course.
Quant à la Saleen n°60, alors 10e, elle a donné des signes
inquiétants, une fumée bleue s'échappant de l'arrière
de la voiture au virage Porsche.
Du coup, chez les GTS, la Corvette n°63 de Johnny O'Connell a le
champ libre en tête de sa catégorie. Mieux, elle a réussi
à se hisser en 6e position. En LMP 675, la Reynard Roc Auto n°38
fait de la résistance. Malgré des problèmes mécaniques
récurrents, la marque au renard figure toujours dans les dix premiers,
installée au 8e rang.
Le spectacle est assuré par la lutte pour la 4e place que se
livrent la Courage n°17 de Sébastien Bourdais et de Jean-Christophe
Boullion et la Chrysler n°16 pilotée par Pedro Lamy. Bourdais
a pris un avantage psychologique en signant des temps équivalents
à ceux des deux Audi de tête. La voiture de Pescarolo Sports,
avec cette fois Jean-Christophe Boullion au volant, a finalement réussi
à prendre cette 4e place tant convoitée à la faveur
des arrêts aux stands.
Chez les GT, la lutte pour la première place est là aussi
acharnée. Partie en tête-à-queue, la Porsche Freisinger
n°77 s'est vu dépossédée de son leadership par
la Porsche Seikel n°83. La Seikel compte désormais un tour d'avance
sur sa rivale, mais elle rentre dans les dix rneilleures au général
en prenant la 9e place.
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